~¤~¤~ À Jamais séduit, charmé ~¤~¤~

Publié le par SCIBOR Serge

Les 20 ans de ma Belle ...

Les 20 ans de ma Belle ...

~¤~¤~ À Jamais séduit, charmé ~¤~¤~

 

Initialement, je m'interrogeai sur la … séduction … celle créant état de dépendance chez l'homme, le « bipède mâle » … Mais avant cela … celle qui attire le susdit …

Sourions à l'hypocrite « Ce que je remarque d'abord chez une femme ? Les yeux ! »

Ne commentons pas l’œil viril se baladant (avant la main?) … Pas plus que les piètres propos de baladins au … rabais …

Quant à moi je … succombe à la séduction féminine … en son intégralité, son intégrité , bien entendu ! Alors... je m'amuse à tenter ce scanner vertical … orienté de haut en bas .

Ah, vous devinerez aisément que je l'ai … expérimenté … notamment avec Elle … Lors de notre découverte réciproque … Lisez, sans voyeurisme, avec indulgence pour les nombreuses maladresses … à droite, figurent des commentaires de … l'opérateur ...

 

Badaud innocent je chemine

 

À proximité je devine

 

Une présence féminine

 

Elle s'esquisse, se dessine

 

Imprudemment je … l'examine

 

D'où vient ce soleil d'outre monde

Qui de folles lueurs inonde

Ces déferlantes vagues blondes

Se mêlant tels fils d'or en l'onde

Semblables sans qu'on les confonde

 

Mon regard vers son œil s'évade

Dont l'arc en cils devient arcade

Mon imaginaire y gambade

S'autorisant quelque balade

Sous paire d' « L » naîtra l'aubade

 

Fut-il atteint par quelque fièvre

Enivré d'alcool de genièvre

Ce ciseleur, ce fol orfèvre,

Se refusant aux œuvres mièvres

Qui donna naissance à ces lèvres

 

Voici venant le cou de grâce,

Qu'aucune raideur n'embarrasse

Gainé de douceur, sans cuirasse,

Un creux s'offrant pour qu'on l'embrasse

Des veines discrètes s'y tracent

 

Sous-jacent se sculpte le torse

 

Quand pourrais je en ôter l'écorce ?

 

À la retenue je m'efforce

 

Tout en rêvant de douce entorse

Approche prudente j'amorce

 

 

Quelles mains ont tracé ses hanches

 

Pour que les miennes s'y épanchent

 

Que ma soif de plaisir s'étanche

 

À chaque fois que se déclenche

 

De nos caresses l'avalanche

 

 

Dorénavant c'est en l'intime

 

Que je vais accoupler mes rimes

 

Ce que nous ferons ? Que nous fîmes ?

 

Du plaisir tutoyant les cimes

 

Jetant le banal en l'abîme ...

 

 

Loin de la fureur, du vacarme

 

D'humain nimbé, je me désarme

 

J'éteins en mon esprit l'alarme

 

Devenant perméable au charme .

..

Notre amour sera brise larmes

 

Comme certain risque

Sait se révéler doux

Le courir n'est pas fou

L'éviter le serait

 

 

Saurais-je un jour décrire …

L'impression qu'elle me fit …

La première fois où je la vis ?

Cet or mouvant la coiffant …

 

 

Puis des reflets d'outre mer

Divagants me firent divaguer

S'échappant d'un iris irradié ...

Nos chants étaient à … venir

 

 

Par les mots fous suggérés

Propos de déraison

S'esquissent, frémissantes,

Promesses enivrantes …

 

 

Ah ce port de tête

Rebelle non hautain

Affirmant que la soumission

Ne ternit pas son horizon

 

 

Ce profil suggérant

Courbes à découvrir

À prendre dans mes mains

Calices de plaisirs

 

 

Le corps de la Belle offre

Cet adoucissement … de taille ...

Entre la poitrine et les hanches …

évoquant quelque  violoncelle

 

Dépassement de l'esthétique

Se déclinera l'érotique …

Dépassement de la pudeur

Se déclinera l'ardeur …

 

Ainsi Elle m'a conduit

Vers cet autre moi même

Que je ne savais pas …

Que notre histoire est belle ...

 

Ainsi ai-je voulu cette fantaisie « poétique » … je suppose (espère) qu'elle l'eût amusée …

Qu'elle l'amuse en un « ailleurs » vers lequel j'expédie cela …

Sa photo d'anniversaire (vingt ans! Sa beauté me subjugue !) comporte quelques … « agressions » … elle se blottit en un portefeuille … où  je la range précieusement …

Vous aurez intercepté ce courrier … ne le retenez pas … laissez le suivre sa trajectoire ...

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans mémoire poésie

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