Attire d'Elle ...
À tire d'ailes …
attire d'Elle ...
… Simplement … très condensé ...
J'avais souvent ressenti ce besoin de m'allonger sur …
Notre lit d'avant … du temps où … bref …
Ce matin de début d'an … n'échappe pas à cette … attirance …Mais ...
Il est environ 8h00 (8h00- 8h30 ?) … les volets de la chambre donnant sur le jardin sont levés …
Le ciel est superbe … des nues (allons allons!) fuchsias s'étirent … lascives … bon !
S'étirent semblablement d'intimes réflexions, errances … Rythmées par les milans traversant les rectangles vitrés …
L'un d'eux tire en son sillage … Ce jour où ma mère souhaita rendre visite à la dame polonaise m'ayant gardé à La Garenne Colombes quand j'avais à peine cinq ans … Cette personne, déjà âgée, nous emmena voir où logeait nouvellement sa fille Stachka …
Parvenus en l'immeuble … nous croisâmes deux dames âgées accompagnées d'une belle petite fille … avec laquelle nous échangeâmes des sourires …
Quelques années plus tard, avec des copains d'un « club », nous nous rendîmes chez une jeune fille, à La Garenne Colombes … sur la cheminée … la photo de la petite fille croisée en l'immeuble quelques années avant « me » souriait …
Je n'entends pas les bruissements d'ailes des milans … porteurs de « tout cela » ...
J'évite le « c'est écrit dans le ciel » …
La superbe jeune fille, un soir de novembre 1963, prit en les filets de ses lèvres et bras … un passereau ne se prenant pas pour un aigle … triste insigne vert de gris …
Vint le mariage entre la fille « naturelle » d'un jeune juif luttant en le maquis et le fils de deux polonais s'étant rencontrés « par hasard » en banlieue parisienne …
Ce jour là, parmi les convives du repas de noces, un couple de rescapés d'un camp nous honorait de sa présence … leur amour avait commencé derrière les barbelés …
Le vol lourd des corbeaux ? Allons !!! Préférons ces milans ayant en leur sillage tant d'éclats humains …
« Rapaces » Suivant ces … divagations ?
J'ai plus de souvenirs qu'en survole un milan …
« Son Serge » qui a « condensé » le récit ...