&&& INSOUMUSES … &&&

Publié le par SCIBOR Serge

l'une d'elles ... DElphine ...

l'une d'elles ... DElphine ...

Avant propos … ce qui naquit en ma cervelle, à bout de doigts sur le clavier, ne me satisfait guère … il me faudra m'en contenter … le lecteur de même … j'y aborde … la résistance, la fierté féminine … à partir, entre autres, d'une superbe personne ! .

 

&&& INSOUMUSES … &&&

@ Je comprendrais aisément l'agacement du lecteur à ce titre …

Provocateur ? Un quasi calembour ? Diantre non !

@ Il s'agit, initialement, d'un hommage à des femmes DEBOUT …

S'inspirant d'un passé peu éloigné … celui où l'insoumission de bon nombre de jeunes hommes lors de « La Guerre d'Algérie », à la fin des années 50 et début des années 60, se voyait durement réprimée … Elles s'inspirèrent de ce « refus » pour nommer leur revendication « féministe » … Elles ? Citons en deux … :

¤¤¤ Carole Roussopoulos et Delphine Seyrig … elles seront rejointes par Ioana Wieder … et initieront « les muses s'amusent » … devenant peu à peu « Les Insoumuses » … Je m'attacherai à l'une d'elles … Delphine …

¤¤¤ Un sacré prénom … J'ai exprimé, en ce blog, mon respect pour Delphine Horwilleur … j'y joins une amie de notre fils, ainsi prénommée … fière et digne jeune femme à leur diapason …

 

&&& Bien, cette Actrice, réalisatrice, féministe … engagée … combien l'admirâmes nous, mon aimée et moi … mon insoumuse et moi … je n'utilisais pas cette « appellation » lors de nos jeunes amours … Je continue ce texte en cheminant avec Delphine Seyrig

 

&&& LA COMBATTANTE … DONC L'INSOUMUSE :

&&& Détestée, conspuée par certaine droite réac et catho … mais heureusement respectée, appréciée, par nombre ... d'hommes … trop peu ? non égérie, plutôt figure de proue d'un indispensable mouvement féministe …

On la retrouva, aux côtés de Gisèle Halimi quant à la lutte pour la dépénalisation de l'avortement et la légalisation de l'I.V.G. … elle soutint notamment Marie Claire Chevalier, jeune femme poursuivie pour s'être fait avorter … Elle participa à la création du M.L.F. …

Ah ! Que de piteuses plaisanteries de « super mâles » au rabais à propos de ce mouvement … De lourdeur de soit disant humoristes « couillus » … D'accord il y eut des nanas agaçantes … Mais le « sois belle et tais toi » quelle misère comportementale … je me souviens, en le tabac de notre village de ce gonze râlant :

« Putaing con, avec ces problèmes de ramassage scolaire j'ai été obligé de faire passer le permis à ma femme ... » ou de ces délicats hommes de droite … à propos d'Yvette Roudy : « Celle là ils peuvent la laisser coucher dehors, on la leur volera pas ! »

les mêmes qualifiant Elizabeth Guigou de « poupée Barby du P.S. »

 

La nausée me vient au souvenir de belles jeunes femmes, porteuses de mini jupes en les sixties, agressées par des balourds en traversant les halles de Paris … le « bas ventre de Paris » aurait pu titrer Zola !

Mais laissons cela de côté … en basse fosse de non humanité …

J'adresse mon salut respectueux à ces pionnières … elles rejoignent, à mon sentiment amoureux près, ma Belle … Femme libre … engagée … je souris à ses affirmations destinées à ma fille :

« Tu veux être libre ? Indépendante ? Il te faut une profession pour obtenir cela ... » Elle s'inspirait de sa grand mère … Et puis ce soufflet frappant un collègue de travail dont la main s'égara ... sans rancune cependant !

Ma Moitié d'Orange, j'aime à le répéter à l'envi, m'a débarrassé de la misogynie que, comme tout ado de l'époque, je … cultivais …

Alors je reviens vers Delphine … qui n'atteignit pas la soixantaine …

réputée actrice en films « difficiles » tels:

¤ L'année dernière à Marienbad (de Alain Resnais)

Sous la direction du même :

¤ Muriel ou le temps d'un retour …

Ce film là, Delphine, mon aimée et moi n'en vîmes bien qu'une partie, dommage … en cette sorte de cinoche-amphithéâtre dont j'ai égaré le nom … Les salles de ciné étaient salles d'attente pour … D'ailleurs c'est au cours de cette projection que je lui posais « la question » … « Veux-tu ? » … cela crée un lien éthéré entre nous, Delphine … avant d'être lourd je m'esquive et j'ose vous adresser une fraternelle et solidaire bise … N'en déplaise à l'insoumuse … j'plaisante … l’œil humide … P'tain ce que j'l'aime mon insoumise !P'tain ? S'cusez !

même pas mâle ! Humain, juste votre alter égal les frangines !

 

Quelques liens suivent après cet extrait d'un article de la Croix … comme quoi, tous les cathos … pan sur mes doigts !

Insurrection, révolution, démission, dissolution… Les mots claquent, ces jours-ci. Je voudrais en ajouter un autre, qui n’a rien à voir avec tout ce qui agite le pays : le mot indignation. Une toute petite indignation, dans mon petit coin, pour un scandale qui ne fera sortir personne dans la rue, mais tant pis. Je vais vous parler de Delphine Seyrig, cette immense actrice, à la voix si troublante, qui a illuminé les films de François Truffaut, d’Alain Resnais, de Chantal Akerman et de tant d’autres. Il existe depuis peu, à Paris, une rue Delphine Seyrig. Une petite rue de rien du tout, perdue dans un coin perdu, aux confins de Pantin et du 19e arrondissement, juste derrière le périphérique, près du canal de l’Ourcq, le long des entrepôts du cimentier Lafarge, une rue modeste, presque improbable. Mais enfin une rue. La rue Delphine Seyrig. Or voilà que récemment des graffeurs, qui donnent libre cours à leur créativité sur le mur qui longe la rue Delphine Seyrig, ont carrément recouvert de peinture blanche la plaque de la rue, ce qui fait que plus personne ne peut savoir qu’il s’agit de la rue Delphine Seyrig. Cette rue n’a plus de nom. Cette rue est sans nom. C’est comme si Delphine Seyrig était morte une deuxième fois, par la faute de graffeurs qui n’ont sans doute jamais entendu parler d’elle. Elle avait sa rue, sa toute petite rue. Elle n’a plus de rue. Alors j’écris son nom, pour que personne ne l’oublie : DELPHINE SEYRIG.

Il s'agit d'un Billet d'Alain Rémond … J'apprécie M'sieur !

Il est un temps pour la modestie du « mec » … alors des liens suivent le texte  … permettant de passer un moment utile à lire et voir… Il est un temps où la justesse du combat des femmes s'avère aveuglante !

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1)insoumuses :

https://vimeo.com/402596773

2)un peu de caustique où le délicieux Bernard Pivot fait de l'esprit ... oui Pivot, celui qui se régalait en recevant Gabriel Mazneff !:

https://base.centre-simone-de-beauvoir.com/DIAZ-510-148-0-0.html

3)un truc très chouette sur le féminisme

https://www.arte.tv/fr/videos/087553-018-A/delphine-et-carole-insoumuses-un-voyage-au-coeur-du-feminisme-enchante/

4)une piqure de rappel ... en gifle à certaine donzelle fille d'un père à l'oeil de verre ... affirmant que l'IVG est une avortement de confort

https://www.nouvelobs.com/societe/20071127.OBS7018/le-manifeste-des-343-salopes-paru-dans-le-nouvel-obs-en-1971.html
 

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Son Serge … Toujours ébloui par aile, ma moitié d'orange … par cette mise à distance du machisme qu'elle pratiqua si bien … par la dignité avec laquelle elle affronta, notamment, un avortement (sa décision!) …

 

Ah, hors sujet ? Une autre Delphine … Batho … subit ce midi d'avril sur France inter la muflerie suffisante, le harcèlement d'un certain Ali Baddou … entre autres ... Je m'en reviens à de plus dignes évocations  ... par hygiène ...

 

Une autre insoumuse ... combattante magnifique que nous vîmes en meeting ...

Une autre insoumuse ... combattante magnifique que nous vîmes en meeting ...

Aile ... Aile ... Toi ... je t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas connues ... Merci M'sieur Paul ! De me l'avoir "soufflé"

Aile ... Aile ... Toi ... je t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas connues ... Merci M'sieur Paul ! De me l'avoir "soufflé"

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