~ CHANTS VISUELS ~
Ce qui suit, en se pliant aux coutumes rédactionnelles, devrait s'écrire au passé ? … je m'y refuse … quant à l'imparfait ?! Je me suis aussi "interdit" le cynisme (si mal nommé !) ...
Diverses images, de diverses époques sont éparpillées ... le reste est laissé à la discrétion de votre imaginaire ...
~ CHANTS VISUELS ~
Certain lundi de Juin
L'azur est soleilleux
En cette matinée …
Chez Claude … cher ami …
Ne sachant pas encore
Ce qui s'enclenchera …
Alors nous attendons …
Et puis les accueillons …
Elles deux … belles … vives …
L'azur et le soleil
Se voient soudain ternis …
Suis-je seul à ... le voir ?
ELLE, tout simplement,
Les mit sous l'éteignoir
Par sa seule présence,
Son soleil, son azur
Vibrant en son regard …
La mémoire, en lumière,
Parfois se surexpose …
Les semaines ont passé,
Juin fait place à Juillet …
Nous voici face à face
Sur banquettes en bois
Dans ce train de banlieue …
Revenant de balade
En forêt francilienne...
Elle ... Bois de Chaville ? Forêt de Ville d'Avray ?
L'image, venue d'un Instamatic,, s'efface ...
Il n'en va pas de même de celles en ma mémoire !,
Je chante … innocemment ?
Les « Fenêtres » de Brel …
Gravées en ce vinyle
Que j'ouvris tant de fois …
Aile ouvre son regard
Le plantant en le mien …
Par battements de cils
Elle sut balayer
La triste platitude
Affirmant que « les yeux
Sont fenêtres de l'âme »
Lieu commun camouflé …
Sous vernis poétique …
Le chant trace sa voie
Entre regards s'offrant
Mes yeux se font miroirs
Retournant la lumière
Qu'elle émet par les siens
Et … réciproquement …
Comme en ces jeux d'enfants
Prenant un « face à main »
Capturant des rayons
De soleil juste avant
De les transformer en
Graffitis illusoires
Sur murs s'en étonnant,
Feux follets de vivants …
Les nôtres ont gravé
Des sillons lumineux
Qu'on ne peut effacer …
Comme s'effaceront
Les tristes balourdises
Des ne comprenant pas
Que l'on peut remarquer
D'abord chez une femme
Ses quinquets éclairant
La voie menant à elle …
Suivront la silhouette,
La douceur de son corps …
Et tant d'attraits encore …
C'est … à perte de vue
Que l'amour prend couleur …
Par iris d'outre mer
Se reliant d'elle aux miens
Je m'en divague vers
L'impatience en l'azur
Et la dépasse afin
Qu'au « fond de l'univers » …
Expression insensée ?
Qu'importe ! Je persiste :
Au bout de l'infini
Si quelque ciel existe
J'adresse ma question :
Trouve-t-on l'origine
De l'eau de son regard,
Flou d'émotion ... après diagnostic
Son regard demeure si beau ....
Sa couleur, son langage
Par comète apportés …
Avec sa chevelure …
Jusqu'en … train de banlieue
Afin que je m'y perde … ?
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L'envie, physique,
d'intituler ce texte :
Ailes d'Yeux
M'a parcouru l'échine …
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Voici, retrouvés sur la banquette en bois … en une gare de triage, ou celle de ma mémoire, quelques fragments des « Fenêtres » en … désordre :
Les fenêtres souvent
Traitent impunément
De voyous ces enfants
Qui cherchent qui aimer
…......
Les fenêtres sourient
Quand quinze ans trop jolis
Et quinze ans trop grandis
S'offrent un premier repas
….......
Moi, je préfère penser
Qu'une fenêtre fermée
Ça ne sert qu'à aider
Des amants à s'aimer
Et s'il prenait "la parole" le Grand Jacques ?
https://www.youtube.com/watch?v=hgl6doQlGqY
Je devine, j'espère … certains regards vivant mêmes échanges que les nôtres …
Et vibrent les bogies en le train de nos vies … Les flammes des bougies savent vibrer aussi …