¤¤¤ TROIS FEMMES … PLUS ?... OUI, PAR BONHEUR ! ¤¤¤

afin de rendre universel le "propos" ... troupe slave ...

¤¤¤ TROIS FEMMES … PLUS ?...OUI, PAR BONHEUR ! ¤¤¤

PRÉAMBULE … (VESTIBULE ?)

& Pas de Trinité ! De genre masculin ! Le père, le fils, le saint esprit !

Non trois femmes « coups de cœur » un plus important que les autres, séisme ! … préférons « coups d'esprit » à la « niaiserie » … l'usine à neurones et sentiments plutôt que la pompe à sang … portant néanmoins, par l'accélération des ses battements, les messages émis par la tronche … Hé, ce n'est pas l'objet du texte …

& Trois femmes « coups d'esprit » donc … le générique initial …

~~~ ELLE, « ma » Jeannine … incontournable ! Le voudrais-je ? Allons !

~~~ Dame Bulle Ogier … mémoire … vive ...

~~~ Dame Dominique Grange … mémoire vive … de même …

~¤~¤~¤~ Et tant d'autres à venir … figurantes ? Allez savoir !

& Synopsis, distribution,hyper succincts :

~~~ <ELLE-AILE> … n'entrera que tardivement en scène … normal, le rôle principal, c'est qu'il convient de respecter les traditions ! (hé, c'est pour rire, quoique!)

~~~ Dame BULLE OGIER fera son entrée en scène à partir d'une émission de radio ramenant l'auteur en les sixties (bof!!)

~~~ Dame DOMINIQUE GRANGE apparaîtra lors du dépoussiérage d'une galette vinyle et des souvenirs, là encore, les sixties, l'ENSET à Cachan (94) …

~~~ Les vagues des « figurantes » … déferleront … s'épancheront ?

ACTE PREMIER :

&& Soirée, la radio, France Inter, « l'Heure Bleue » :

Ai-je bien entendu ? L'invitée de Laure Adler est … Bulle Ogier !

Un flot d'images sépia me submerge … fin d'automne 1966 avec une amie de Normale Sup Technique nous nous rendons à Bobino pour voir un spectacle théâtral « inhabituel » … « LES IDOLES » de MarcO' …

Dame Bulle et Jean Pierre Kalfon ...

&& Et là … un mois de Mai est à venir … mais actrices et acteurs se font annonciateurs de ce printemps et dénonciateurs d'un « monde » … e-monde ? … restons en à immonde les ordinateurs n'ordinent pas encore à bloc ! Les Idoles ? Mais un « pastiche » une caricature de ce qui l'est en soi ? humainement parlant … le « conte de fée » d'une chanteuse native(?) de l'Est tombant sous le charme d'un belgopolack au pseudo amerloque … l'union en tous sens avec « évocation » de copulation nuptiale … et bénédictions en soutanes et sous monnaies ? sous médias …(###)

La troupe, au dehors ...

&& La manif est sur scène ! La salle, à moitié vide (!!!) apprécie, certes, mais comme de sages spectateurs, voire écoliers …

Beauté révoltée des Bulle Ogier, Pierre Clémenti, Jean Pierre Kalfon (désolé, j'ai égaré en ma tronche les autres noms …) …

Quasi contrariés les actrices et acteurs par la passivité de la salle … la « représentation » terminée ils « invectivent » pacifiquement les « assis » (Salut, Rimbaud) … ben nous, quoi ! Nous « reprochant » de ne pas nous être insurgés contre la dégueulasserie évoquée …

&& Ouais ! Vous êtes beaux, tous à cet instant … nous attendrons encore quelques mois pour jouer à « Paris sur scène » la répulsion d'une « société » insupportable et notre aspiration à … respirer du corps et de la cervelle …

&& Hé, Dame BULLE OGIER, merci à vous … pis, si vous voyez vos potes de scène d'alors … transmettez leur ... ma … notre gratitude ( à titre posthume parfois?) … hé, ça fait p't'être un peu guindé, mais c'est sincère ! Pavé dans le y en a marre ! D'ce « monde » …

RIDEAU D'ENTRACTE …

ACTE DEUXIÈME :

&& Quelques mois ont passé depuis que l'acte premier s'est déroulé … Nous voici au printemps … seconde moitié des sixties … année 68 plus précisément … Les chaussées se voient dévêtues du granit cubique …

&& Les foules houles grondent … Des drapeaux rouges et noirs les balisent ... se brisant sur les sombres digues de « l'ordre » … sous les pavés, la plage ? … « Saillie » attribuée à un anonyme (ouvrier ? Étudiant?) mais due à quelque intellectuel ( Bernard Cousin, étudiant en médecine ? Qu'importe ! Nous étions des milliers à écrire notre chanson de geste!)

&& Des parutions à vie brève se diffusent … les chants révolutionnaires officiels circulent en … galettes de vinyle … plus officieux, libertaires hors circuits commerciaux d'autres correspondent mieux à … l'air du temps …

&& J'entre en une échoppe d'extrême gauche … il y a des 45 tours … l'un d'eux me « parle » par sa pochette … Voir photo ci après …Je l'écoute chez ces camarades diffuseurs … l'acquiers et le rapporte chez nous …

le vinyle, d'époque !!!

&& Avant je le fais entendre à mes potes contestataires … ils « souscrivent » au discours de Dame DOMINIQUE GRANGE … la voix, la révolte enthousiaste de l'interprète-auteure… tout nous plaît … d'autant plus que la beauté … heu c'est pas très « orthodoxe-révolutionnaire » tout ça !

&& Tout cela se verra confirmé lors de la venue à l'ENSET du spectacle écrit par Wolinski (pensée pour lui …) et Confortès intitulé « Je ne veux pas mourir idiot » … y chante Évariste, joyeux farfelu apparent , plein de bon sens … et VOUS …

Toute une ... époque ...

Dame DOMINIQUE GRANGE … effectivement, à vos qualités révolutionnaires, vous ajoutez cette beauté rebelle … hé c'est pas de la drague … d'autant plus que votre couple avec Tardi est « chouette » (de quoi j'me mêle ! … hé c'est pas du *pipe-hole*) …

Dame Grange et Tardi

&& Merci belle et noble dame de ne pas vous être vendue au *chaud-bise* ... la persistance dans la pureté de l'engagement c'est chouette … ça rappelle le propos de Siné « certains me reprochent de ne pas changer dans mes colères, que seuls les imbéciles ne changent pas d'avis …mais ce sont les opportunistes, les vendus  qui le disent» (en substance, de mémoire) …

&& Allez, M'dame, vous voulez bien regagner le vinyle sur la platine du tourne disque … ça grince un peu mais ni lui ni moi ne sommes de prime jeunesse …physique, calendaire … pour le reste ? ça va !

RIDEAU D'ENTRACTE …

ACTE TROISIÈME :

&& Oh, belles dames BULLE OGIER et DOMINIQUE GRANGE, comme nous vous avons appréciées, en commun, <ELLE-AILE> et moi … il faut dire qu'avec notre entrelacs de cultures, de sensibilités politiques et autres … il ne pouvait en être autrement … je ne sais si « fusion » ? Oui ?! Merci ! …

J'ajoute que vous mentionner me ramène aux années soixante … où nous nous déclarâmes … je souris encore au tendre « piège » tendu par Elle …

Aile ... à 20 ans ...

&& Je la revois, entrant en scène de ma vie … en permanence … n'étant « ni tout à fait la même ni tout à fait une autre » … qui m'aime et me comprend … elle sut … me dépouiller des hardes de la misogynie … de la « mâlitude stupide » … pour me revêtir d'un vêtement d'humain à ma « taille » … après en être créatrice … J'ai tant écrit (pas assez?) sur « Ma Jeannine » … en ces quelques lignes je la SUGGÈRE modestement … Pis, à part le mot AMOUR, que je ne sais définir, j'vois pas quoi ajouter !

Aile à 30 ans ...

&& Elle aspire, en son sillage, des « figurantes » (pour ce spectacle ) … je ne sais si « seconds rôles » mais pas de hiérarchie … bourgeoise :

Aile ... à ... 60 ans ...

¤ BRIGITTE, ma sœur qui l'aima tant, qu'<ELLE-AILE> aima tant ! Superbe connivence malgré leurs différences respectées …

Ma frangine ...

¤ « Titine » (son surnom qu'elle préféra à son prénom) belle jeune amie de l'ENSET … notre complicité poétique, théâtrale …

¤ Monique belle camarade de luttes, se faisant insulter, un jour de distribution de tracts par une mégère lui reprochant de faire cela en « ayant un polichinelle dans le tiroir » … Monique resta impassible …

¤¤¤ J'oublie (l'âge ? Pffft!) bien des participantes, militantes, combattantes … Hé, si je mentionne leur physique, ce n'est pas par esprit libidineux … une fable réactionnaire veut que les femmes debout soient des laiderons « mal baisés » … mes excuses, les frangines ! Pis, tout ça,les trucs de beaufs,  c'est pas tout neuf ?

¤¤¤ Du neuf, en v'là ! Cette belle et jeune (désolé) prof de lettres arrivant en notre lycée et participant aux visites de chantier afin de corriger les comptes rendus afférents des étudiant … ben, désolé(bis), l'était pas franchement réac, Fabienne ! Respect …

¤¤¤ Du neuf, encore, du récent … Elsa (décidément, certains prénoms …) … belle militante … mais pas sclérosée par son militantisme …

¤¤¤ « Et j'en dirais et j'en dirais, tant fut cette vie aventure ... » et continue de l'être …

Elle, facétieuse ...

Bon, tout cela m'incite à en appeler à DAME ANNE SYLVESTRE son combat pour la dignité (Une sorcière comme les autres, Tu n'as pas de nom, Juste une femme …) Sur la « toile » se trouvent bien de ses titres … de noblesse vraie ! Pourraient pas, les radios pleurnichant à propos des "féminicides", nous passer plus souvent cette voix, cette femme, cette Anne ...

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¤ Il ne me semble guère judicieux de plaquer sur la "sensibilité politique (1)" évoquée ici des étiquettes finissant en "isme" ... il me reste, collé à ma peau, ce besoin libertaire ... afficher ses convictions, en ne les imposant pas de force aux autres ... tenter de convaincre, pas de convertir ... Garder l'esprit critique, y compris envers ses propres choix et positionnements ... bon, fin du prêche ! Allez en paix mes frères humains ... hé hé hé ...

(1) politique n'est pas un "gros mot en soi" ... il pourrait venir, étymologiquement, de "gestion de la cité" ...

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(###) c'est avec des pincettes, en me pinçant le nez? que je précise les évènements people inspirant les auteurs ce ce spectacle :

un certain Djauny Hall... (idole des jeunes? pas de tous !) ... et une certaine Sylvie Var ... se plurent ... vraiment ? pourquoi pas !?

Toujours est-il que le monde androïde et mé(r) diatique trouva excellente l'idée d'une idylle et d'un mariage entre ces deux vedettes ... tout cela fut étalé de façon quasi obscène ... heu ... sans caméra dans la chambre nuptiale ... ah on a sa fierté ! Récemment on nous fit vibrer sur les "malheurs" de la veuve joyeuse du roqueur franchouillard ...

Heu une chanteuse et un chanteur de la même époque suivirent le mouvement (Shei ... et Ring ...) ... pour le bonheur de "Transes du manche" et "ici pourri" dont la mégère insultant Monique devait être friande ! bon je vide ma bassine ... et ... basta !

ET QUE VIVENT L’HUMANITÉ , L'ART, LA POÉSIE, L’ÉCHANGE SINCÈRE ...

on peut comprendre qu'elle s'interroge ... depuis où ?