>>> DÉPASSEMENTS >>>

Publié le par SCIBOR Serge

Flou dû à d'étrange buée ...

Flou dû à d'étrange buée ...

>>> DÉPASSEMENTS >>>

 

« L'amour m'est bleu tel son regard ! »

N'ai-j' pas écrit ça quelque part ?

 

¤ Ça d'vrait être interdit une telle arme de séduction lascive ? Allons ! Interdit par les conventions de genièvre rendant ivre !

 

¤ T'nez que le Loulou qu'il aurait vu dans les mirettes de son Elsa :

« S'y jeter à mourir tous les désespérés » et bla bla bla … sortez les mouchoirs … pouvait les remiser au rencard ses bluettes … bleu passé …

 

¤ Bon, ma Moitié d'Orange, ses quinquets sont pas possibles ! Aucun peinturlureur alchimiste l'aurait pu approcher son « blue rhapsodien » …

Bon j'm'égare !

Pis c'est d'sa faute ! L'avait qu'à pas les planter en mes yeux à m'en aveugler …

¤ Mais c'est qu'y faudrait pas lui rendre trop hommage, ça iris-hérisserait les donzelles aux œillades dénaturées, grimées … leur déconvenue cristalline ma Belle ne l'eût pas souhaitée … et pis … d'autant plus que :

 

« L'humour m'est noir … tel puits sans fond »

 

¤ Après tout, un puits c'est jamais qu'un tunnel désorienté, à une entrée et puis … Sauf qu'en s'y engageant on y croise des pensées zarbis …

¤ Comme de lui reprocher de m'avoir grillé (hum!)la politesse lors du grand départ … l'a manqué l'occase d'être si belle en noir pour "m'accompagner", la classe, que les machos m'auraient une dernière fois jalousé ! Pis l'a rendus caducs mes projets posthumes …

¤ Ben oui j'avais, « nombrilique comme c'est pas permis » envisagé de partir avant elle (accident en montagne ... ou ...) … prem's au sprint final !... pis que je suggérai que mon urne déverserait son contenu en un col aragonais devenant cendrier pour l'immodeste randonneur ! Même que j'rêvais qu'une escarbille viendrait taquiner l’œil d'une belle randonneuse lui f'sant pleurer mon départ sans l'savoir ! … Dragueur d'outre tombe, sans tombe !

 

¤ Nous v'là rev'nus à une histoire d’œil ! … mais c'est pas le sien qu'y voit trouble ! Cette buée d'vant le mien d'où c'qu'elle vient ?

¤ Ça perturbe ma vision ! Depuis le columbarium … c'est pas possible … j'aperçois la piaule où nous dormions en atterrissant ici !

Nous trouvions les voisins calmes ! Elle les côtoie maintenant ! Va pas falloir se distinguer, et rester de marbre !

Elle sera, pour l'instant, en compagnie de deux autres dames, aux cases voisines … quand mon urne rejoindra la sienne pour quelque effleurement sensuel, serai-je le seul mec ? Faudra rester modeste ! Pas être macho en l'au delà !

¤ Résumons mon agacement, elle m'a doublé au final … l'avait déjà fait de même pour sa naissance … elle de mai, normal pour qui aime les fleurs, moi d'octobre, normal pour qui apprécie les vendanges tardives … Bon, six mois de décalage pour le premier vagissement …

 

¤ Mais elle s'est pas contentée de ça … moi, j'me réfère à Camus … mais c'est qu'à ce sujet j'suis encore dépassé ! Jeannine, sans citer « l'homme révolté » pratiqua, mieux que moi :

 

« L'intransigeante exigence de la mesure »

 

P'tain c'que j'l'aime ! À en dépasser les possibilités humaines !

¤ Est-ce faire injure au lecteur en précisant que le ton provocateur, un rien voyou, de la majeure partie du début de ce texte n'avait d'autre justification que d'amener, avec pudeur, la phrase ci dessus ...?

¤ Quant à la "taquinerie" destinée à ceux appréciant, comme moi, Elsa et Louis ... peu après notre "déclaration réciproque" un 33T "Ferré chante Aragon" me fut offert ... nous l'écoutions entre amis ... notre couple n'était pas encore "officialisé"  en notre club ... mais à chaque poème chanté, dédié à Elsa, des sourires délicats et complices nous étaient adressés ...

P'tain qu'ça peut être beau l'humanité parfois !

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article