¤¤¤ ÉMOIS HORS D'ÂGE ¤¤¤

Publié le par SCIBOR Serge

Nous deux, jeunes ! un réveillon, l'ami au premier plan n'est plus ...

Nous deux, jeunes ! un réveillon, l'ami au premier plan n'est plus ...

& Avant Propos : se voient brassés, mêlés, en le « texte suivant » extraits de poèmes, de chansons … photographies diverses … reliées aux vers et strophes … les liens pour les chansons, commentaires et coups de gueule sont rejetés après :

 

¤¤¤ ÉMOIS HORS D'ÂGE ¤¤¤

 

 

¤ Le « vagabondage » ci après me fut « suggéré », quant à son début, par la collision entre quelques photos d'une belle enfant et la chanson « Petite » de Léo Ferré … Après … c'est comme une musique se prolongeant en l'écho infini d'un « moi » se cherchant … Me traversant en toutes époques … Mes ?… Nos époques !

 

¤ Diantre que cette chanson est belle, au point d'exciter la bêtise à front de taureau … chargeant sans discernement … faut dire qu'à la lecture des paroles :

« Tu as des yeux d’enfant malade
Et moi j’ai des yeux de marlou
Quand tu es sortie de l’école
Tu m’as lancé tes p'tits yeux doux
Et regardez pas n’importe où
Et regardez pas n’importe où » < 1 >

¤ Fichtre comme cette image s'avère troublante … dangereuse !

Mais je cours le risque de m'en approcher, de m'y fondre :

La voici … la voilà … à trois, quatre ans ? … moi, adulte, la déchiffrant ? … si on veut … je me désarme face à cette gaieté explosive  ! Je ne la connus pas à cet âge … j'aurais tant aimé …

¤ Quant à cette autre photo …Elle, avançant vers le photographe, prête à pénétrer en l'appareil et l'esprit de celui le tenant, séduit … elle me séduit aussi … par ce que certains nomment sottement son innocence … j'y discerne plutôt une « espérance » de rencontre ... Fut elle satisfaite avant que nous nous connaissions ?... Et après ?

 

¤ D'autres mots me percutent … Muleta pour primaire … Non, pas l'école où se trouve la muse prépubère … ou … pubère ?

 

« Tu as le buste des outrages
Et moi je me prends à rêver
Pour ne pas fendre ton corsage
Qui ne recouvre qu’une idée
Une idée qui va son chemin
Une idée qui va son chemin » <1 >

¤ La pellicule garde trace de cette idée … vers moi cheminant … Le balourd d'alors que je fus s'en douta-t-il ? En rêva-t-il seulement ?

 

¤ Photographie et son gravé s'unissent afin de me révéler ce que je retins en moi … les strophes du poème, s'inversant, cèdent au désordre … amoureux ?

 

« Ah! petite Ah! petite
Je t’apprendrai le verbe "aimer"
Qui se décline doucement
Loin des jaloux et des tourments
Comme le jour qui va baissant
Comme le jour qui va baissant » < 1 >

 

¤ Et puis … vint ce temps d'une rencontre … les deux « en devenir » vont se découvrir … et puis … « qu'il vienne, qu'il vienne le temps dont on s'éprenne » … que depuis chacune de leurs rives … Se bâtisse … cet ouvrage d'art amoureux, tel :

« Les mains dans les mains, restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse » < 2 >

¤ Quelques temps après ces cœurs s'éprenant … une violente altercation faillit déchirer notre couple vers le Pont Neuf … mais, parfois, amour et raison se tiennent compagnie … et ne s'effacèrent point les pas des amants réunis … Et des décennies virent passer sous le pont de nos bras … hé, un peu de retenue !

Juste après "le Pont Neuf" ... Ouf !

¤ Elles semblèrent n'avoir que peu d'emprise sur Aile ces années … en symétrie de la belle petite fille se dessinait une superbe femme vivant son temps, prenant de … l'âge … à lui avouer :

Elle, à 65 ans ...

« C'est pas vilain, les fleurs d'automne
Et tous les poètes l'ont dit
Je te regarde et je te donne
Mon billet qu'ils n'ont pas menti
Je te regarde et je te donne
Mon billet qu'ils n'ont pas menti » < 3 >

 

¤ Avec la fillette précédant cette femme accomplie … pas de privautés autres que poétiques … mais là … comment se « museler » ? Laideur de ce mot !

« Viens encore, viens ma favorite
Descendons ensemble au jardin
Viens effeuiller la marguerite
De l'été de la Saint-Martin
Viens effeuiller la marguerite
De l'été de la Saint-Martin » < 3 >

¤ Et nous l'effeuillâmes en son jardin … qu'elle accepte cet hommage n'attentant pas à la pudeur … Combien d'années sans prise apparente sur Aile ! Elle sourit quand nous entendîmes un jour cela ...

 

C’est pour pouvoir, au jardin de mon cœur,
Ne soigner que mes souvenirs
Vienne le temps où femme peut s’attendrir
Et ne plus jalouser les fleurs
C’est pour pouvoir enfin chanter l’amour
Sur la cithare de la tendresse
Et pour qu’enfin on me fasse la cour
Pour d’autres causes que mes fesses < 4 >

 

¤ Aile n'ignorait pas que son regard me fascina d'abord! Ses yeux … puis son charme … Sa grâce … mais sa plastique ne doit pas tolérer l'hypocrisie ! Son corps fut tant belle cause à lui faire la cour !

¤ Je souris à cette "chanson pirouette" venant de celui que Brassens surnomma l'abbé Brel et qui, comme tel, scella notre union !

 

¤ Mon Amour se refusait à envisager de dépasser quatre vingt ans ! Elle prit trop de marge pour satisfaire à ce vœu … mais je ne lui en tiens pas rigueur ! Hé, c'est de l'humour bleu ... à l'âme ? Allons pas d'esquive agenouillée !

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Diverses précisions , voire circonstances atténuantes :

 

Je vous épargne le calembour (trop tard!) « circonstances exténuantes » compte tenu des méandres et de la longueur de cette errance …

 

En laquelle on se repèrera grâce à diverses balises … cairns … Des chansons de quelques uns de ceux nous ayant aidés à suivre un parcours vers l'humain … Tous n'y sont pas … Notre « Panthéon » est vaste … Pour ce texte vous trouverez :

 

<1> « Petite » de et par Léo Ferré :

 

https://www.youtube.com/watch?v=CIZWjHq8yfQ
 

Merveilleuse chanson onirique … que des cerveaux nains qualifieraient de « pédophile » … petits esprits dénaturant un mot étymologiquement signifiant « qui aime les enfants » Pouvaient pas inventer « pédoprédateur » … tristes sclérosés du bulbe insistant pour la conservation de l'enseignement des langues mortes ! Ah l'esprit de caste !

 

Vient s'intercaler en < 2 > ce poème d'Apollinaire mis en musique par Ferré et interprété par lui :

 

https://www.youtube.com/watch?v=ILLOj0oMx3k

 

< 3> « Saturne » De et par Brassens … hé, mais ne serait-ce pas de la gérontophilie ? J'déconne, Georges ! Quelle merveille ! Jaloux, je me prends à imaginer qu'il l'écrivit en cachette pour mon aimée passant la cinquantaine, la soixantaine et atteignant … bon … mouchoir …

 

https://www.youtube.com/watch?v=Apx-DYw-Zf0

 

Pseudo pédophilie et « gérontophilie » amoureuse se retrouvent en adressant un bras d'honneur à toutes les ignominies des bas du front… ces deux libertaires ne pouvaient éviter de les affronter … Ils nous manquent les bougres !

 

Comme cette Juliette rejoignant une autre femme libre, debout, ma Jeannine …

Hé, notre tisseur du lien indéfectible nous unissant (je m'la pète là!) écrivit donc ceci :

 

< 4 > https://www.dailymotion.com/video/xnooud

 

La musique est de Gérard Jouanest dernier compagnon de « la muse de Saint Germain des Prés » … j'pouvais pas l'éviter cette provoc … j'vous adresse un' bise de loin … Belle Dame en Noir …

Bon, c'est pas tout ça ! Z 'avez pas des choses plus intéressantes à faire ?

 

Cordial salut … OUFFF !

 

hé, j'ajoute ceci ... L'abbé Brel et la Muse germanopratine (hi hi) complices ... elle  s'emmêle un brin à un moment ? j'chais point ! Bon, sans rancune, vous deux ...

https://www.youtube.com/watch?v=5K-1KAYcQ8c

 

une de nos dernières gamineries ... "on n'est pas sérieux quand  on a ... ???"

une de nos dernières gamineries ... "on n'est pas sérieux quand on a ... ???"

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