~~~ LES FLOTS BLEUS ~~~

Publié le par SCIBOR Serge

SES   FLOTS   BLEUS ...

SES FLOTS BLEUS ...

~~~ LES FLOTS BLEUS ~~~

 

¤ Je souris à ceux qui croiront

¤ D'un camping entendre le nom …

¤ Je les invite en … bord de mer

¤ Sans ironie … sans rire amer …

¤ Par ce clin d’œil introductif

¤ Mes mots s'éloignent des récifs

¤ Qu'on peut nommer malentendus

¤ Que leur vrai sens leur soit rendu …

~0~~0~~0~~0~~0~~0~~0~~0~

 

¤ Collant mon ouïe aux coquillages

¤ Je perçois de troublants messages …

¤ Ces échanges que nous vécûmes

¤ Entre deux clignements d'écume …

¤ Mais ces chevaux attendaient mieux

¤ Que naître en ressac prétentieux

¤ C'est en toute simplicité

¤ Que je leur rends la liberté :

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

~ Sur fil de vent il me revient

~ Ce village languedocien

~ Le chalet de bois, sa terrasse,

~ Où je la vois me faisant face

~ Quel grain de sable aura causé

~ En son regard cette … rosée ?

~ Je me détrompe en m'approchant

~ De son bel œil … puis le léchant …

~ Ma langue me parle de mer

~ D'un goût de sel doux, pas amer …

~ Ne voulant pas briser le charme

~ Je parcours, j'effleure ses larmes

~ Émanant de ce bleu marin

~ D'entre ses cils, de cet écrin …

~ J'y discerne un message heureux

~ Flottant en ce fluide amoureux …

~ Combien de fois vis-je ses pleurs

~ Sans origine en le malheur …

~ Vinrent-ils de joies indicibles ?

~ Ce type de fait est-il possible ?

~ Rien avant qu'ils soient advenus

~ Ne vint annoncer leur venue …

 

¤ Vais je parvenir à conclure ?

¤ Allons, j'accepte la gageure ...

¤ En son secret, son plus intime

¤ Ma Belle s'avoue maritime

¤ Grèves dorées où je m'égare,

¤ Ces flots profonds en son regard ...

¤ Bleu d'outre mer qui me submerge

¤ Fluide tendresse où je m'immerge ...

¤ En la chaîne pyrénéenne

¤ Quelques coquilles se souviennent

¤ Que l'on ne peut appréhender

¤ De certains yeux l'immensité

¤ Une œillade leur forme évoque

¤ Née d'autre femme en d'autre époque ?

¤ D'un doux soupir, pas un sanglot

¤ Le vent fait frissonner les flots

¤ Sur lac vibrant face aux nuages

¤ Comme ses yeux en son visage …

 

@@@ J'ai … recueilli ces vers … J'aurais pu, évoquant ma moitié d'orange, consacrer bien des rimes désarrimées à son corps superbe … qu'intimement … à son beau visage … à son allure … son charme … mais, en apnée, j'ai replongé en ses quinquets … c'est joli, quinquets, un bel argot … je crois me souvenir qu'il désigna une lampe à huile, à pétrole … heu joli ? Dans certains cas tout était perdu fors l'odeur ! Voilà, sa blondeur ne s'opposa pas à ces embruns (mille excuses) dont j'humecte le clavier … heu … je souris, sans condescendance, au :

« les yeux sont les fenêtres de l'âme »

et la bouche ? « porte à lieux communs ? »

Sans rancune ! Hé, riez pas si, à la question, « Que regardez vous d'abord chez une femme ? » La concernant … je réponds « SES YEUX ! »

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article