&&& De ballade en balade … ou l'inverse &&&
&&& De ballade en balade … ou l'inverse &&&
¤ Parfois, facétieux, le sens d'un mot se joue à un coup d'aile …
Je me balade en le « jardin de ma belle » … 180 m2 … les grands espaces !
Gagnés à force coups d'élimination d'anciens bâtiments … Mais c'était si important pour Elle ! Elle s'y épanouissait, nous y eûmes bien des moments de tendresse, euphémisme … hé ! Je n'en dirai pas plus …
Ces grands espaces vibraient sous les galops de nos sentiments …
La mémoire y galope de même … mais aidée … Par …
« L'herbe est douce à Pâques fleuries,
Courrons, guilleret, guillerette,
Et légers comme des cabris
Faisons mille et une gambettes »
l'herbe et certaine moustache s'entremêlent !
Herbe douce, moustache rude contre la sottise !
Ce mois d'avril nous la joue « il fait beau à n'y pas croire ... »
Hé bien oui j'aime répéter ce que j'aime …
Le « sétois » aurait pu mettre en musique ce superbe poème d'Aragon …
Qui aurait pu se prolonger par des éclats de lumière fleurie !
« Ton pied, frappe, frappe la mousse
Si l'chardon s'y pique dedans,
Ne pleure pas, ma mie qui souffre,
Je te l'enlève avec les dents »
ben, oui on peut avoir la dent dure à l'encontre de certains
et la dent tendre pour certaine … Les miennes de quenottes
s'humectent de douceur en voyant ces pâquerettes,
ces violettes, ces primevères, quelques myosotis, tapissant le sol …
Que cette victoire florale à Aile due m'enivre …
Plutôt « bonheur d'une paix sans victoire » (Paul Verlaine)
« On n'a plus rien à se cacher
On peut faire comm' bon nous semble
Et tant mieux, si c'est un péché
Nous irons en enfer ensemble »
Iconoclaste le Georges ? Turlupin jouissif plutôt!
Inspirés par lui nous avons joué à ne plus rien nous cacher en ce jardin !
Les entrelacs de SA beauté et de celle du jardinet m'inondent la mémoire !
Me reste, physiquement, le lieu … Que montrerais-je … seul ?
Petit complément : nous avions cherché à vendre notre maison … à une visiteuse merdeuse qui trouvait le jardin petit … comparativement à ceux des lotissements … Jeannine répondit :
« Peut-être mais ici je puis m'y balader à poil, sans que personne ne me voit, à part mon époux ! » … et cela me plut énormément ! Pas à la grincheuse !
Les murs se « font des joints » avec des vignettes d'elle en petites boites scellées au mortier … bâtard avec lettres de noblesse, bien entendu !
« Frais comme l'eau sous la rame,
Un temps fort comme une femme,
Un temps à damner son âme
Il fait beau comme jamais …
C'est un temps contre nature
Comme le ciel des peintures
Comme l'oubli des tortures
Il fait beau comme jamais … »
Où dois-je signer ?
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¤ Toutes les images furent prises ce premier avril confiné !
¤ à part le dernier extrait de "un homme passe et chante" d'Aragon j'ai semé des graines de :
"il suffit de passer le pont" de Brassens