~*~*~ Givré ? Givre ai ? J'ivraie ? ~*~*~

Publié le par SCIBOR Serge

Hé ! Que faites vous pour le bout d'an ? Hein ? Et l'an neuf ? Que mettrez vous dans les souliers des petits ? Enfingue quand mêmeuh … ça sonne en mon ouïe avant les cloches d'une fin de décembre …

Je me laisserais bien aller à éructer ce que je vous livre ci après …

 

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¤*¤ Un être à rémiges, pourvu d'une décoration saturnienne autour de la tronche, voleta en ce mois de décembre au dessus d'une chaumine … à moins qu'il ne s'agisse d'un pavillon de banlieue encerclé par des nains de jardin … à quelle époque …

 

¤*¤ Il susurra en la cheminée de la masure … pas facile de transmettre un message avec cette fumée provenant de fagots encore humides … il tenta donc d'inciter à célébrer une fête appelée à devenir traditionnelle …

 

¤*¤ La réalité, ennemie cruelle de toutes les légendes, m'oblige à vous informer qu'il ne s'agissait pas d'un ange … le volatile n'était qu'un héron … des ornithologues l'avaient bagué … maladroitement … puisque son aile recueillit le truc identitaire …

 

¤*¤ En réalité il implora les habitants, ivres de mauvais vin ou de gnôle infâme , à le débarrasser de son ...Anneau-Aile … sortant dans le blizzard ils virent un quasi ectoplasme … étrangement éclairé, rougeoyant du fait d'un retour de flamme …

 

¤*¤ Sous le coup de cette vision céleste, nocturne, sonore (çonore?) ils se misent à scander « l'anneau-aile ...l'anneau aile » …

 

¤*¤ À quelques temps et quelques lieues de là, il se raconte qu'en une étable un fils de gueux naquit …le héron passa au dessus de l'étable, ne s'arrêta pas, il n'y avait pas de cheminée ...

 

¤*¤ Quelques trente ans plus tard, devenu un adulte illuminé et barbicheté, ce citoyen, sous l'influence d'un héritier du héron se prétendit descendant de "Celui de Là Haut" …

Mal lui en prit … des charpentiers croisèrent des bastaings et des soldats à la solde de Rome l'y accrochèrent …

 

¤*¤ Il se raconte qu'un certain Pierre le trahit avec la bénédiction (doit y avoir un bug!) d'un nommé Ponce Pilate (Pierre Ponce ? Ainsi naissent les calembours foireux!) … un coq chanta, au vin devint , sous l’œil goguenard du héron …

 

¤*¤ Dans les siècles et les siècles s'amène (hum!) un pharmacien des Amériques … un peu sorcier … mais il échappa au bûcher (à l'époque de Salem ?) ...et, par un procédé alambiqué, mit au point un breuvage sombre, sucré (trop?), gazeux …

 

¤*¤ La boisson en question n'engendrant pas d'ivresse (ah le bon grain et l'ivraie!) mais de l'embonpoint à rots … il fallut asseoir son succès en inventant une fête symbolisée par un ventripotent barbu vêtu d'écarlate … que l'on relia à la date présumée de naissance du Misencroix, pardon mis en croix … ma misanthropie m'égare … bon, à l'époque de la naissance du personnage l'état civil ne l'était pas … les vieux numéros du Pharisien Libéré laissent planer un doute s'étalant sur … trois mois ? … trois ans … qu'à l'an d'air ? Devint un repère …

 

¤*¤ Les hérons, étant peu civilisés,  décidèrent de transmettre cette légende aux colombes ; du moins à celles parvenant à échapper aux projectiles jaillissant des palombières ; elles furent étrangement chargées de devenirs symbole de paix …

 

¤*¤ Ainsi lors de la célébration de "l'Anneau-Aile" … devenu par errance orthographique "La Noël" … les carnages sont sensés marquer une pose … mais Allah nuance près que d'autres prophètes ne sont pas pro fêtes (du moins pour celle là) ...Ah, ne confondons pas avec Hala … sorte d'araignée … même s'il est toujours question de toile que l'on tisse … et les religions s'apparentant (pas la spiritualité) à une invention du diable … heu me mordrais-je la queue …

¤*¤ Référons nous à une chanson d'affreux jojo de fin du XX° siècle :

"C'est ainsi qu'il faut raconter

Aux petits enfants les légendes

Si vous désirez éviter

Qu'ils vous en redemandent"

 

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µ&µ&µ …

 

Mais je n'éructerai pas … gâcher le plaisir des autres n'est pas le mien

 

Alors, par crainte de passer pour un « hors les clous » crois-je (croix je?) bon de faire comme les autres … sans être dupe … Alep peut crever tandis que les bonnes âmes à la Fillon chevauchent l'hippo-crisie (néologisme)… les sarments de jeux de psaumes se consumant là ou ailleurs …

 

Mais, j'ai bien, près de mon cœur, pas de mon chœur quelques êtres à chérir … des amis auxquels donner l'accolade … et si ces trucs venus des calendes errent … pourquoi ne pas s'en servir …pas prétexte, opportunité ...

 

Et puis, guère loin de mes pénates, il y a …matière à s'émerveiller en cette période … je redescend alors, la dent moins dure la plume plus colombine … et vais à la rencontre de bipèdes amis ou parents avec lesquels je partagerai plus qu'une tradition …

 

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Putingue congue ça m'a fait du bien de découenner avant les agapes !

 

 

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