« ET  TOUT CELA EN VINGT »

Publié le par SCIBOR Serge

traversée ...

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« ET  TOUT CELA EN VINGT »

 

Je souhaite qu'aucune tristesse ne te submerge, lectrice, lecteur … après avoir parcouru ce texte … nous vécûmes une incroyable aventure, de folles amours … J'évoque quelques jalons temporels … un peu … longuement … et remercie la Vie, le Hasard, et Quoi encore ? que nous nous soyons rencontrés et qu'Aile m'ait choisi ...

 

@ Tu vins au monde un … 26 Mai …

@ Je naquis un 25 Octobre …

Quand nous vîmes nous chez cet Ami Claude, à Courbevoie, croyant que c'était la première fois ? Un « vingt quêqu'chose » du Mois de juin 63 ? Mais, bien avant, à La Garenne Colombes … en l'année 1954 ? sur un palier … un 20 d'un mois enfoui en les temps antérieurs … deux gamins se croisèrent, ne sachant pas encore …

Claude et moi (avec pipe ...) en  Vendée ... 

@ J'ignorai alors cette notion de « moitié d'orange » ; elle allait, peu à peu s'insinuer … s'ancrer … prendre corps … d'ailleurs :

@ Nous nous unîmes « bibliquement » un 20 du mois de février … Saint Valentin passée … clandestinement, à 20 berges … sans pilule libératrice, sous latex … passons …

@ Nous nous baguâmes, en la ville de nos primes enfances, un 22 décembre … faut « officialiser » les sentiments … des contrats … entre amoureux …

Ouais ce mot fait cul-cul … sans jeu de mots cradot … mais rien que de te voir si Belle, si attirante … ça en valait la peine … pis, ôter cette tenue de théâtre antique … non, pas la robe blanche bourge … avec voilette et traîne … pffuitt !... et redécouvrir cette nuit là ce que j'avais cru voir avant  ! Ben ouais, il y a toujours de l'Arthur qui s'insinue en l'ivresse amoureuse … pis que c'est toujours et encore « la première fois » … pas vrai Louis et Elsa?

Avant cette nuit ... de la "tenue"

@ Hé, t'as vu ? J'te provoque … avec du passé simple dont l'abus que j'en fis t'énerva (hi hi … hé … le faux cynisme c'est par pudeur ! Hein!) …

 

@ Et cet … approximatif 20 de Juin 1966 … écrit du concours terminé … la fin de tes allers retours ferroviaires amoureux Paris-Reims … te dire … quoi ?

 

@ Pis z'ya encore ce 20 d'un mois de juin 76 … une pause de quatre jours en les jurys et corrections d'examens … j'ai ma mutation pour ce lycée de Haute Garonne … je te propose de nous rendre à proximité afin de trouver une maison à louer … bien entendu tu acceptes … quatre jours d'aventures … la découverte de la région, location trouvée …

 

@ Quel plaisir que cela, surtout avec toi … les Pyrénées nous charment … je les devine charmées par toi … sinon quelle déception en la fausseté de ces légendes y situant une cité mentionnée par Hérodote … Pyrénéa signifierait ardente … ben, certains couchers de soleil, derrière le Canigou … et toi, mon ardente compagne, ma « pyrénaimée » … Belle rencontre !

@ Bon, d'aucuns pourraient persifler, s'énerver … arguant que :

« La vie, les amours ? Ne sont pas conte de fées ! »

Je leur rétorquerais « pas compte de faits, non plus ! » … langage d'usuriers en sentiments, ceux diffusant du « rose bonbon », de la mousseline disneylarde …

 

@ Les amours ? L'Amour ? Un seul vrai emplit mon intime espace … un « truc » à se transcender … laissant le vocabulaire en déshérence … bon, il ne conviendrait pas de s'adonner à la logorrhée … pour maquiller ce « veuf-âge » me contraignant …

Toi, juste avant le diagnostic ... avec le petit

chien que nous venions d'adopter ...

âgée de 72 ans ? ... je n'y crois toujours pas !

@ Ce … 20 ? de septembre 2016 … une gynécologue laissant supposer … et puis … en polyclinique … le diagnostic se dessine …

@ ce 25 octobre 2016 … tu « programmes » mon anniversaire !

@ ce 22 décembre 2016 … notre cinquantième anniversaire de mariage … malgré ce mal t'investissant comment "admettre" qu'un demi siècle est passé ?... Nous le « fêtons » discrètement au restaurant … un collier d'or viendra orner ton cou … Et puis …

 

@ Ton ultime anniversaire fêté en « famille » … quelle humanité rayonnante émanant de toi, quelle dignité ! Ce 26 mai 2017 …

@ Et puis … de retour d'hôpital … je peine, mon Amour, à t'exprimer mon respect admiratif quant à ton attitude … je me mets à genoux pour t'avouer ne pas trouver les mots permettant de dire à quel point je t'aime… pudeur ? Allons … face à ce raz de marée émotionnel … toutes les digues se rompent …

 

@ Et puis … j'ose … en humour contestable, mais ai-je d'autre armure ? … le clap de fin s'approche … septembre 2017 … un dernier échange espiègle, quand tu me chuchoteras avoir su que j'avais dormi près de toi … et puis ton silence, hormis cette « musique » de détresse respiratoire … le coma …

@ Et puis, le … 20 septembre … le certificat de … j'peux pas l'écrire …

Mais que tu est belle, l'ultime toilette effectuée par les infirmières ...

 

@ allez, j't'offre un clin d’œil … le crématorium … le 22 septembre … je te reproche de n'avoir pas pu célébrer le 24 … et tu passes sous les feux des rampes "crématoires"  … avant qu'une urne …

 

&&& Clore ce récit de notre parcours jalonné de vingts s'avérerait vain sans citer cette lumière que ton œil m'adressa au long de ces années … depuis ces retours, en train,de balades en forêt, lorsque j'en appelai à Brel pour te … Je refuse ce « conquérir » … séduire ? Je supporte ! Mais « TE TOUCHER EN TON ÊTRE » s'approche de ce que je voulais te faire parvenir … Il me faudrait vraiment expliciter notre histoire de « moitiés d'orange » !

Ton regard... le jour où tu organisas

un repas pour mon anniversaire ... à Pau

 

¤¤¤ Allons – y donc … passons sur ces élucubrations émises lors du "banquet de Platon" :

Une chouette BD dépoussiérant la "légende"

la dessinatrice, Coco, vit, dirigé vers elle,

le canon de l'arme d'un illuminé débile ... 

cela se passa à "Charlie Hebdo"

un certain Aristophane affirmant (je simplifie, j'n'y étais pas!) que :

Les humains étaient, autrefois, parfaits, quasi sphériques … ils déplurent à certain Dieu qui, divinement, prit un... sabre ? Une hache ? Et coupa chacun d'eux en deux … taquin, il munit chaque moitié d'un sexe différent … et depuis chacun cherche sa moitié d'orange …

 

Et Toi, ayant échappé aux griffes du nazisme , Moi étant passé sous la grille des moustaches de Staline … nous nous rencontrâmes chez cet ami, Claude … tout cela parce qu'une « conseillère en orientation », en fin de primaire, crut que le Lycée Vauban à Courbevoie préparait aux métiers de la construction ce qui était faux ! Et qu'en un café de cette ville de banlieue Claude et Moi fîmes connaissance … bon, je résume là ! Il y aurait tant à écrire sur cette partie de flipper où les boules de nos vies rebondirent ...Psstt, un lien pour ceux n'ayant pas connaissance de notre histoire :

http://scibor-serge-camusard.over-blog.com/2019/03/parcours.paralleles.de-jeannine-et-serge.html

Alors que dire?Une taquinerie, pour ne pas se la jouer « prise de tête » ? Avant, re Psstt ... un autre lien où il sera question  d'un certain Claude ... et d'une rencontre ...

http://scibor-serge-camusard.over-blog.com/2018/09/pour-claude.s.html

Passons donc à la "Taquinerie" ...En lieu et place des moitiés d'agrumes antiques … imaginons quelqu'un se pointant chez un récupérateur de matériaux et matériels de construction … il tient une cosse en sa main et cherche la cosse complémentaire … on lui indique un amoncellement de produits du type recherché, en vrac … et parfois l'incroyable se produit … la réunion impensable, les deux s’appairant … le défi aux probabilités … que nous vainquîmes … en toute modestie !

Cela valait bien quelques lignes … Enfin, ce que j'en dis … écris … En … vain ? Allons pas de spleen !

Hé, parfois j'ai "frisé" le calembour ... Hugo le qualifia de "fiente de l'esprit qui vole" ...  allons il peut se faire aussi voile pudique ... tout est dans la nuance ...

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